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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Extrait de l'épisode 49 (Mai 2017)

Liberté pour les ours!

Source : De l’utilité des chatbots : révolution à taton, par Geoffroy Framery sur EcoRéseau Business (4 novembre 2016)

« Les «chatbots» sont un des mots de l’année dans le monde de la communication », introduit Jeanne Bordeau, fondatrice de l’institut de la qualité de l’expression. Pour les non-initiés, un « chatbot », pour « chating robot » – robot qui parle – est un agent conversationnel qui peut discuter grâce à différents scénarios implémentés au sein du « bot ». Ce dernier enrichit la discussion de deux façons. La première en gardant précieusement l’ensemble des données collectées à chaque discussion, ce qui permet de personnaliser cette dernière un maximum au fil du temps. La seconde, par le recours au « Machine Learning » – ML, ou apprentissage automatique – qui consiste en l’utilisation conjointe de quantités massives d’informations triées et analysées par le biais d’algorithmes d’apprentissage relativement simples. (...)

L’état de l’art aujourd’hui est somme toute limité. Et force est d’admettre dans les usages que les « bots » ne sont pas encore rentrés dans les mœurs, malgré une forte médiatisation, une implémentation peu complexe et un potentiel vertigineux. « Aujourd’hui, cela peut se résumer à la mise à disposition des marques de certaines fonctionnalités de messagerie instantanée. L’implémentation est relativement simple. Un bon «marketeux» qui possède quelques notions de base pour configurer un chatbot peut le réaliser relativement facilement. Cela dit, le chatbot doit avant tout répondre à un besoin », explique Jérémy Coxet, directeur associé de l’agence Vanksen. « Les chatbots n’ont pas vocation à remplacer les humains, mais plutôt à améliorer un service », vulgarise Thomas Sabatier, fondateur et dirigeant de la start-up The Chatbot Factory. Ils font partie du grand chantier de l’homme augmenté : rendre l’homme plus intelligent et le décharger de tâches à faible valeur ajoutée. Aujourd’hui la machine désaliène l’homme pour lui permettre de libérer son intelligence. (...)

Dans sa configuration, l’essentiel de l’effort se situe donc dans la réflexion en amont du chatbot pour anticiper les différentes interactions. « Si le chatbot ne répond pas à un vrai besoin, l’expérience sera décevante. La majeure partie du budget alloué pour la conception se concentre sur le workshop nécessaire à la création de 80 à 90% des discussions. Une fois le bot lancé, c’est du test & learn : qu’est ce qui fait échouer ou abandonner la conversation ? C’est la question qui importe le plus », explique Jérémy Coxet. Une réflexion convenue mais qui prend tout son sens au regard des 10% de chatbots utilisés régulièrement sur les 20000 lancés sur Facebook d’après l’étude initiée par le groupe Vanksen. Vous l’aurez donc compris. Les chatbots ont pour l’instant un usage très limité malgré tous les fantasmes contemporains liés à l’IA.

Quelle promesse ! Mais qui veut vraiment libérer son intelligence.


L'épisode 49 dans son intégralité :
Faut pas être devin

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