C’est bien de mettre de
l’informatique et des réseaux partout, mais encore faut-il avoir des gens
compétents et de confiance pour faire tourner tout cela. La sécurité des
infrastructures pose de ce fait un défi majeur. Les spécialistes en sécurité
sont devenus une denrée rare et courtisés au niveau mondial.
Que faire ? En allant
chercher les ressources là où elles sont : chez les hackers. Ce terme ne
désigne en aucun cas une personne dotée de mauvaises intentions, contrairement
au pirate informatique. Le terme de hacker désigne toute personne capable
d’analyser en profondeur un système. Un hacker, par définition, n’hésite pas à
s’écarter de toute forme d’orthodoxie en particulier technique et scientifique
pour parvenir à ses fins.
Le monde anglo-saxon, contrairement au monde latin, a toujours manifesté
un intérêt pragmatique vis-à-vis des hackers. C’est également le cas de
l’Allemagne. A cet égard, la réponse de la France au mouvement des hackers a
été d’empiler les textes. D’où l’absence d’un mouvement hacker digne de ce nom.
Ce n’est que depuis 2009 et encore timidement que la France voit l’organisation
de conférences de hacking, mais avec une extrême prudence car on ne sait jamais
comment l’article 323 du Code Pénal sera appliqué.
Pendant ce temps-là, la conférence de l'Architecture
Practitioners Conference réunissait à Paris le 20 septembre les acteurs de la transformation de l'entreprise autour de la question suivante : « L’Architecture d’Entreprise sort-elle de la DSI ? ». On ne sait toujours pas ce que le mouvement des hackers pense de l’AE, ni même des DSI …