Si Facebook compte pas moins
de 6 milliards de photos partagées et 22 milliards de commentaires publiés
chaque mois, de nombreuses entreprises brassent chaque jour des centaines de
millions de transactions et/ou d’événements et stockent plusieurs téraoctets de
données chaque année.
Les entreprises perçoivent
désormais que la moindre donnée comportementale, le moindre log, aussi isolés
soient-ils, recèlent une valeur économique. Il en va de l’individualisation du
marketing, de l’optimisation des processus, de la traçabilité des transactions
ou encore de la pertinence des alertes. Résultat : chaque donnée brute doit
être stockée.
Le voilà donc, le rôle du Big
Data. A la différence des solutions décisionnelles traditionnelles, celui-ci
apporte une donnée « chaude », certes moins structurée, mais avec un niveau de
détail tel qu’il permet d’isoler et d’analyser, au cas par cas, chaque
transaction et événement. Le Big Data permet d’explorer un dédale de données
interdépendantes et de faire émerger des phénomènes significatifs pour
identifier de nouvelles informations pertinentes.
Par son mode exploratoire, le Big Data offre une capacité d’observation
pointue de nature à analyser les réussites comme les échecs, voire remettre en
question l’activité et l’organisation de l’entreprise.