Les développements logiciels
coûtent de plus en plus cher. Avec une part correspondant à 30%, voire 50% du
coût total de développement, les tests en sont une partie non négligeable.
Malgré de nombreux efforts, la qualité des logiciels ne semble pas s’améliorer
pour autant. Les coûts ont continué à croître, les délais à s’allonger.
Les meilleures sociétés ne
découvrent et ne corrigent que 85% des défauts ; et livrent les 15% de
défauts restants avec le logiciel. Dès que l’on parle de milliers de défauts,
15% devient un nombre important. Depuis la publication des premiers ouvrages
sur les tests, il y a plus de 30 ans, de nombreux milliards de dollars (puis
d’euros) se sont envolés en fumée, reflétant frustration des utilisateurs,
exaspération des testeurs et nuits blanches des développeurs.
L’amélioration des processus de test, pour en réduire les coûts et la
durée ou augmenter leur efficacité, est un objectif affiché par tous.
Cependant, ceci ne peut se faire qu’avec un niveau de référence à partir duquel
comparer les évolutions. Il est important de mesurer les activités de tests, et
aussi toutes les autres activités liées au cycle de vie des logiciels, depuis
les exigences jusqu’à la maintenance, au support hotline et au SAV, car
l’amélioration des processus de test influence aussi ces autres processus.