« Dans la Communauté Européenne,
la première vente d'une copie de programme épuise le droit de distribution de
cette copie ». Autrement dit, la revente de logiciels d'occasion est autorisée.
Le vendeur doit déclarer avoir été le propriétaire légitime des licences
transmises, avoir supprimé toutes les copies et ne plus les utiliser à
l'avenir.
Pour l'acheteur, une licence
d'occasion a exactement la même valeur qu'une licence neuve, la seule
différence : une économie entre 20 et 50 %, selon l'actualité du logiciel.
Procédures d'insolvabilité ou cessation d'activités, mesures de restructuration
ou changements de systèmes sont autant de situations générant un surplus de
licences. Les ordinateurs hébergent un véritable « trésor de guerre » :
les logiciels achetés à prix d'or deviennent superflus et « prennent la
poussière ».
La vente de licences inutiles permet aux entreprises de transformer le
capital lié en espèces sonnantes et trébuchantes. Il est évident que personne
n'aurait l'idée, après avoir acheté une nouvelle voiture, d'amener l'ancienne
directement à la casse !
Et si l’ancienne version nécessite moins de puissance,
vous obtenez le label « Green IT » ! Sauf, bien sûr, si vos utilisateurs ne sont pas (encore) dans les nuages …