Pour ses 10 ans l'Institut de la Qualité de l'Expression a analysé les prises de parole de sept sociétés du CAC 40. Un baromètre de mesure de la qualité de l'écrit a été mis au point pour identifier leurs atouts, faiblesses et principales tendances à partir du discours de son président, de son site Internet, du rapport annuel, de trois communiqués de presse.
Les entreprises auditées semblent démarrer le XXIe siècle sous le sceau de la cohérence. L'écriture est de plus en plus claire, utilisant une langue moins empreinte de mots techniques ou de jargon. L'entreprise utilise moins de clichés («proximité», «réactivité»...) et parlent désormais plutôt "d'humanisme" et "d'enthousiasme", voire même de «créativité». Pourtant, leur identité apparaît trop peu : histoire non exploitée, valeurs peu déployées... On parle des résultats des investissements, des démarches éthiques, citoyennes ou de développement durable, mais sans valoriser les collaborateurs. Le si cher client est souvent absent …
Les entreprises ont du mal à résister au "politiquement correct''. Elles devraient veiller à être plus créatives, s'approprier davantage leur singularité. Parce que l'on ne saurait trop le dire : le langage précède et fonde la communication.
Pendant ce temps, une étude d’Euro RSCG conclue que « Wikipédia cannibalise l'image des entreprises du CAC 40 et de leurs dirigeants », devenant une « source d’information majeure […] concurrençant fortement les sites officiels ». L'agence de communication demande la possibilité d’ajouter une « note de l'entreprise » pour compléter les définitions de l’encyclopédie, et y établir leur vérité.
