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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Episode 38
Vivre avec des robots !

Novembre 2013

Edito

Êtes-vous plutôt de droite ou de gauche ? Non, on ne vous parle pas de politique, on s’interroge sur votre cerveau. D’après le fameux modèle de Herrmann, le cerveau « gauche » traite l’information avec raison et méthode, tandis que le « droit » libère sentiment et imagination.

Les résultats en neurobiologie cognitive vous concernent de plus en plus : la « robolution » va bientôt commencer. Le jour où des machines pourront rivaliser avec les humains approche à pas de géant ! Ce sont des scientifiques bien de chez nous qui nous le montre dans le reportage « Vivre avec des robots ».

Écoutons-les, il y a plein d’opportunités dans leurs travaux et ils sont à la pointe de la technologie mondiale. Ne faisons pas comme avec les scientifiques du GIEC qui nous préviennent depuis 25 ans des risques de réchauffement climatique … avec les résultats tels que ceux de vendredi aux Philippines.

Demain, vous aurez à manager des collaborateurs et des robots, des collaborateurs avec des robots, voire des collaborateurs avec leurs propres robots. Reconnaissez que vous ne voyez déjà plus le concept de BYOD comme un sujet pour adolescents attardés …

Le seul reproche que le Gouvernement pourrait faire aux créateurs de Nao, le petit robot français qui reconnaît les émotions et qui va bientôt être une star de série TV américaine, c’est qu’il porte un bonnet rouge ! Peut-être qu’il proteste déjà contre la future « robotaxe » ! ;-)

Edito

Êtes-vous plutôt de droite ou de gauche ? Non, on ne vous parle pas de politique, on s’interroge sur votre cerveau. D’après le fameux modèle de Herrmann, le cerveau « gauche » traite l’information avec raison et méthode, tandis que le « droit » libère sentiment et imagination.

Les résultats en neurobiologie cognitive vous concernent de plus en plus : la « robolution » va bientôt commencer. Le jour où des machines pourront rivaliser avec les humains approche à pas de géant ! Ce sont des scientifiques bien de chez nous qui nous le montre dans le reportage « Vivre avec des robots ».

Écoutons-les, il y a plein d’opportunités dans leurs travaux et ils sont à la pointe de la technologie mondiale. Ne faisons pas comme avec les scientifiques du GIEC qui nous préviennent depuis 25 ans des risques de réchauffement climatique … avec les résultats tels que ceux de vendredi aux Philippines.

Demain, vous aurez à manager des collaborateurs et des robots, des collaborateurs avec des robots, voire des collaborateurs avec leurs propres robots. Reconnaissez que vous ne voyez déjà plus le concept de BYOD comme un sujet pour adolescents attardés …

Le seul reproche que le Gouvernement pourrait faire aux créateurs de Nao, le petit robot français qui reconnaît les émotions et qui va bientôt être une star de série TV américaine, c’est qu’il porte un bonnet rouge ! Peut-être qu’il proteste déjà contre la future « robotaxe » ! ;-)

Alain Guercio et Laurent Houmeau

 

Organisation

Mon cerveau ? C'est mon second organe préféré (Woody Allen)

Source : « Le cerveau : l'ultime outil de travail » de Rafal Naczyk sur References.be

Nous possédons tous deux modes mentaux : le mode automatique, que nous utilisons par défaut face à une situation simple ou connue et le mode préfrontal, qui nous permet de nous adapter face à l’imprévu, d’imaginer des solutions innovantes et d’accéder à une ressource essentielle : la sérénité.

Celui qui nous domine le plus souvent, c’est le mode mental automatique. Il est confortable parce qu’il nous offre un catalogue de compétences connues. Mais il n’innove pas. Or, le monde du travail demande de plus en plus à gérer le changement, à intégrer la rapidité, les situations plus complexes. Bref, à s’adapter.

La toxicité fait partie de la nature. L’homme est donc programmé pour y réagir. Et face à toute toxicité, il convient de se mettre en mouvement. L’intelligence adaptative est logée dans notre cortex préfrontal. La mobiliser, c’est adopter un état d’esprit alliant curiosité, souplesse, nuance, prise de recul et opinion personnelle pleinement assumée.

Vous en saurez plus en lisant « Le management toxique », de Chantal Vander Vorst et Patrick Collignon aux Éditions Eyrolles.

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Pilotage

Tout … et son contraire

Source : « Pourquoi donner un Nobel à trois économistes aux théories opposées ? » par Ch. Boucher dans Le Monde.fr du 14 octobre 2013

L’hypothèse selon laquelle les prix des marchés financiers sont efficients car les prix qui s'y forment reflètent toute l'information disponible, était initialement formulée par M. Fama. Les prix observés sont toujours justes. Il peut y avoir des écarts lors des bulles et des crises, mais il s'agit d'anomalies et d'exceptions. Ses travaux ont influencé des générations d'économistes, toute l'industrie financière et les régulateurs.

Après deux décennies d'instabilité, il devenait délicat de récompenser le père de la théorie de l'efficience des marchés. Sauf à partager le prix avec le chercheur qui, au contraire, a montré que les prix sont bien trop volatils par rapport à leur supposée juste valeur. M. Shiller était ainsi devenu célèbre pour avoir prédit la crise boursière de 2000 et la crise immobilière de 2007.

L'économie reste ainsi la seule discipline où deux personnes peuvent partager le même prix Nobel en racontant des choses complètement opposées. C'est la seconde fois, après Friedrich von Hayek et Gunnar Myrdal en 1974.

On remercie l’auteur de ne pas parler de « science économique » mais uniquement de « discipline ». D’après Wikipédia, le mot de « discipline » renvoie à trois grandes notions : un ensemble de règles à suivre, une branche de la connaissance et un champ d'activités. C'est également un objet de torture servant traditionnellement à l'auto-flagellation. Soyez comme le jury du Nobel, faites donc un choix multiple et contrasté ;-)

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Système d'information

L'acteur et le système … robotique

Source : « Pour comprendre l'homme, rien ne vaut un robot ! » Hubert Guillaud sur InternetActu du 30 octobre 2013

Le développement cognitif d’un enfant prend place à plusieurs échelles : à l’échelle des cellules, des organes (comme le cerveau), du corps et de son environnement physique, mais aussi au niveau de l’individu et de son environnement social ainsi qu’au niveau de toute une population. Et tout cela entretient des relations complexes. Depuis une dizaine d’années, on utilise des robots pour tenter de comprendre le développement de l’enfant, parce que le corps et ses propriétés physiques jouent un rôle dans le développement cognitif.

On comprend mal pourquoi on marche avec deux jambes et nous sommes encore plus loin de comprendre comment les enfants l’apprennent. Visiblement, marcher n’est pas calculer. La démarche peu naturelle des robots humanoïdes le montre bien. Les apprentissages de l’enfant se font progressivement et dans un ordre particulier. Mais pourquoi les enfants veulent-ils apprendre à marcher sur leurs jambes ? Bien sûr, l’environnement social est moteur, mais cela ne suffit pas. Force est de reconnaître qu’en neurosciences, on ne sait pas encore grand-chose de la curiosité.

L’Inria s’intéresse à comment les robots apprennent. On se rend compte alors que le comportement des robots s’organise en phases comportementales de plus en plus complexes. Qu’elle est l’influence de la forme du corps dans l’acquisition du langage ? Pour répondre à cette question, il fallait pouvoir utiliser des robots dont on pouvait modifier facilement le corps. C’est tout l’enjeu du projet Poppy, un robot humanoïde open source français “à construire soi-même” à l’aide des techniques d’impression 3D.

On ne peut pas évoquer le « cerveau d'œuvre » sans rendre hommage à celui qui a introduit cette notion en France : Jean-Pierre Corniou (ex-DSI de Renault et ex-Président du Cigref) qui vient justement de publier « Le choc numérique ».

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Qualité

Le poids des mots : 158 Mo, mais on n'avait pas (encore) vu les photos

Source : « Quoi d'intéressant dans le nouveau rapport du GIEC ? » sur Science Étonnante du 7 octobre 2013

Se pourrait-il que le grand public et les médias se soient déjà lassés ? Bien qu’ils ne paraissent que tous les 6 ans, le rapport du GIEC a été accueilli dans une relative indifférence. Il faut dire qu’il fait quand même 2.216 pages ! Pourtant, « Climate Change 2013 » est plus alarmiste que jamais.

Heureusement, le «Résumé à l’intention des décideurs» ne fait que 26 pages, et le rapport commence par un résumé de 129 pages. S’il y a pu y avoir des critiques sur les méthodes d’évaluation, aujourd’hui la réponse est claire : oui, le climat se réchauffe ! Le plus obtus des climatosceptiques est obligé d’admettre que le CO2 dans l’atmosphère a augmenté, et ce de manière tout-à-fait anormale depuis l’ère industrielle.

La première chose que les scientifiques essayent de faire, c’est de reproduire le passé afin de valider leurs hypothèses. Si les modèles sont efficaces à reproduire le climat des 150 dernières années, on note qu’ils n’arrivent pas à expliquer le fameux hiatus de la dernière décennie. Il est peut-être encore trop tôt pour répondre.

BREAKING NEWS : Bien avant le désastre qui a touché les Philippines, nous voulions attirer votre attention sur l'indifférence générale autour de ce rapport du GIEC.
Aujourd'hui, le « mode automatique » n'est plus recevable. Il faut fonctionner en préfrontal et mettre au point un « Pacte (climatique) de Varsovie ».

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Conduite du changement

On ne va quand même pas en faire un roman !

Source : « Il faut enseigner ce qu'est être humain » Interview d'Edgar Morin par Maryline Baumard dans LeMonde.fr du 25 octobre 2013

Toute connaissance est une traduction suivie d'une reconstruction cérébrale, qui subit le risque d'erreur et d'illusion. Nous sous-estimons l'erreur. Quelle erreur ! Il faut enseigner la part de risque et d'illusions inhérentes à la connaissance. La mission essentielle de l'enseignement est de nous préparer à vivre !

On enseigne le cerveau en biologie et l'esprit en psychologie, alors qu'ils ne font qu'un. Le roman est une évasion dans l'imaginaire, mais aussi un moyen de connaître la subjectivité humaine. Les disciplines sont nécessaires, mais leur clôture est néfaste. La séparation des savoirs crée une nouvelle ignorance.

Savoir les relier nécessite une connaissance qui réponde aux défis de la complexité de notre monde social et planétaire. Comment lancer une telle révolution ? Il n'existe jamais de consensus préalable à l'innovation. On n'avance pas à partir d'une opinion moyenne. Il faut sans cesse s'appuyer sur une avant-garde agissante. Toute innovation transformatrice est d'abord une déviance.

Pour ceux qui se défient de la déviance, il a toujours le fayotage. Benjamin Fabre vous explique dans son livre : « Comment devenir un parfait fayot au bureau ». Nous vous recommandons vivement de regarder ses vidéos qui font le buzz sur Internet.

Après la rigolade, souvenez-vous que la compétition sera rude : Néo - le petit robot au béret rouge - apprend déjà avec les meilleurs experts en psychologie comportementale comment reconnaître les émotions de ses interlocuteurs et comment y répondre au mieux …

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