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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus
Décembre 2008
Edito
« Yes, we can ! » Le slogan de Barak Obama illumine tous les comités de direction et les réunions de management comme les boules sur un sapin. Les appels à la confiance et à la solidarité s’enroulent partout comme des guirlandes de fêtes. Pourtant, il n’y a pas que les illuminés de l’organisation qui devraient interroger les tenants et les aboutissants du Quoi et du Qui ...
La citation de l’humoriste Woody Allen garde alors son actualité : « la réponse est oui, mais quelle était la question ? ».
Nous vous souhaitons de merveilleuses fêtes de fin d’année.
Edito
« Yes, we can ! » Le slogan de Barak Obama illumine tous les comités de direction et les réunions de management comme les boules sur un sapin. Les appels à la confiance et à la solidarité s’enroulent partout comme des guirlandes de fêtes. Pourtant, il n’y a pas que les illuminés de l’organisation qui devraient interroger les tenants et les aboutissants du Quoi et du Qui ...
La citation de l’humoriste Woody Allen garde alors son actualité : « la réponse est oui, mais quelle était la question ? ».
Nous vous souhaitons de merveilleuses fêtes de fin d’année.
Alain Guercio et Laurent Houmeau
Organisation
Source : « La science managériale dans tous ses états » Les Echos du 16 octobre 2008
Une démarche inédite a préparé les « états généraux du management » qui ont eu lieu au Sénat le 17 octobre. Une enquête-miroir a été réalisée préalablement auprès de 869 enseignants-chercheurs en gestion et 301 managers. Les perceptions sur « les tensions d'aujourd'hui et les enjeux de demain » de ces deux populations ont été mesurées.
Les réponses des managers traduisent une inquiétude face à l’avenir et à la pression de la productivité. Les tensions prioritaires les plus importantes pour la société sont la baisse du pouvoir d’achat (35,5%) et le stress au travail (24%). Pour plus d’un tiers des experts [c'est-à-dire : les enseignants-chercheurs], les risques majeurs (financiers, environnementaux) constituent la principale tension (34%). Elle arrive devant la faible responsabilité sociale des entreprises (16%).
L’élément le plus frappant dans cette comparaison est l’écart entre les managers et les experts. L’accélération de la crise à partir du 15 septembre et son traitement massif dans l’actualité ont-ils eu un impact sur les réponses ? Réponse négative chez les experts.
On constate néanmoins une vision convergente entre managers et experts sur les moyens de réduire les tensions : concurrence, nouveaux modes de consommation, évolution des rémunérations, prévision des risques, gouvernance, sortir des effets d’annonce sur la RSE …
Maintenant que la science managériale est une science, il reste à en faire une science appliquée. Dans ce long cheminement, il faudra bien un jour considérer qu’en matière de management, les vrais experts seraient plutôt chez les managers. A défaut, ne pensez-vous pas qu’on aura du mal à sortir des papiers académiques ou des effets d’annonce ?
Pilotage
Le Club des Pilotes de Processus vient de fêter son troisième anniversaire. A sa naissance, plusieurs professionnels s’étaient réunis pour réfléchir à l’avenir du concept de « processus ».
Ceux qui venaient de l’organisation défendaient l’idée que les entreprises devraient moderniser leur management pour sortir du taylorisme et l’orienter principalement par la demande et l’attente des clients, en faisant bon usage des intelligences et des actifs immatériels.
Ceux qui venaient du domaine de la gestion, de l’économie et de la finance, défendaient l’idée que les futurs gains de productivité réelle viendraient dans l’innovation des savoir-faire et des savoir-être, de la production d’un résultat apportant une valeur suffisante au besoin du client.
Ceux qui venaient de la sociologie des organisations défendaient l’idée que les acteurs dans les entreprises avaient des attentes différentes de celles des générations passées. Ils souhaitaient savoir quel était le « sens » de leur action et en quoi ils apportent à l’entreprise « autre chose » que leur simple ressource physique et intellectuelle, pour pouvoir gérer leur motivation et leur énergie tout autant que leurs rémunérations.
Ceux qui venaient du domaine des sciences et techniques de l’information mettaient en lumière la nouvelle place de ce concept devenu incontournable aujourd’hui, le système d’information de l’entreprise. Après la période de « productivité individuelle » venait la période de « productivité en réseau » mettant en jeu collectif des acteurs de métiers différents souvent répartis géographiquement et de plus en plus inter-agissants.
Tous étaient à la recherche du vrai « langage commun » au sein des entreprises, le fil rouge du processus … Trois ans après, les 140 membres de l’Association sont toujours dans cette dynamique initiale pluridisciplinaire.
Le Club vient de publier son premier ouvrage collectif : « Processus, la voie de la performance : un modèle de maturité » disponible chez Lavoisier.
A peine trois ans et déjà un modèle de maturité !
Système d'information
Source : « Obama, la science et les technologies de l'information » blog de JP Corniou du 5 novembre 2008
Barak Obama a exploité mieux que tout autre Internet et les ressources du web 2.0 pour déployer une campagne électorale exemplaire de rigueur et de méthode. Il en a également fait un moyen de financement redoutablement efficace en privilégiant le nombre de donateurs, notamment jeunes internautes, au volume.
Homme d’une nouvelle génération, Obama ne considère pas Internet et le web comme des outils auxiliaires mais il les place au cœur de son action politique.
Dans une vidéo mise en ligne sur YouTube le 3 novembre, quelques heures avant son élection, et intégrée dans son programme intitulé « The Blue Print for Change » Barack Obama détaille son projet politique envers la technologie. Il a compris la profonde logique de la grande convergence du XXIe siècle qui associe les industries du traitement de l’information et des télécommunications aux "fabricants" de contenu, émetteurs et récepteurs.
La révolution informatique est derrière nous. Place à la transformation de notre vie quotidienne. 50% des produits, et des emplois, qui seront courants dans vingt ans n’existent pas encore. Seul l’investissement dans la recherche, le développement et les compétences peuvent les faire émerger. La compétition économique ne se joue pas sur le seul coût de la main-d’œuvre mais sur l'innovation. La résolution des problèmes de société n'est pas un coût mais une opportunité, plus utile socialement que les produits financiers dits "structurés", bel euphémisme...
Jeunes pousses en quête de "business model" ... prenez-en de la graine.
Qualité
Une norme doit évoluer pour s’adapter et répondre à des nouvelles problématiques socio-économiques. L’ISO 9001 - qui définit les exigences d’un système de management de la qualité - n’échappe pas à cette règle.
Dans sa version 2008, la norme ISO 9001 offre une meilleure compatibilité avec la norme environnementale ISO 14001, s’intègre plus facilement avec d’autres normes de systèmes de management, renforce la conformité aux exigences du produit et permet une meilleure prise en compte des processus externalisés.
Des modifications et clarifications ont notamment été apportées aux paragraphes relatifs au rôle du représentant de la direction, à l’efficacité des compétences et aux actions correctives et préventives.
Dans le monde entier, plus de 950 000 entreprises, collectivités locales ou autres organismes sont certifiés selon l’ISO 9001. La dernière révision de l’ISO 9001 date de 2000.
A quand l'ISO "2.0" ?
Conduite du changement
Source : « Un Ticket Psy et ça repart » de Sylvia Di Pasquale, Cadremploi.fr du 17 novembre 2008
Après les bons vieux « tickets resto » et « chèques vacances », les salariés vont pouvoir dépenser des « Tickets Psy ». Que n’y avait-t-on pensé plus tôt ! Grâce à ce sésame, le salarié qui a mal à son moi va s’allonger sur un divan et, à la fin de la séance d’une heure, il règle les 90 euros de la consultation avec son ticket. Son entreprise prend en charge une partie du carnet de 5 coupons qu’il aura pris soin de retirer auprès de sa DRH.
La souffrance de salariés se résout de la même façon que le petit creux de midi ou le besoin de vacances. Pas sûr que Maslow lui-même ait pu atteindre un tel degré de cynisme, lorsqu’il hiérarchisait les besoins à assouvir pour motiver l’homo laborius.
L’invention du ticket psy n’est qu’un nouvel avatar de la tendance à coacher à tout va. Il évite aux entreprises de dépenser des sommes folles pour adapter leur management et leur organisation. En fait, 90 euros pour un tel traitement, c’est donné.
Que la vie est simple, finalement.
Grandiose !
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Papoter rend plus fort ! Enfin ... peut-être.
Organisation
Le B à BA du B.A. est dans le BABOCK
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Les coupeurs de tête ont-ils vu le film SEVEN ?
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Ca sape mais c’est beau
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HQE, Haute Qualité d’Expérience
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Papoter en travaillant ou travailler en papotant
n°16 - Mars 2009
Organisation
Les idées sont la chose la plus amusante de la vie professionnelle.
Pilotage
Le présent n’existe pas.
Système d'information
L’informatique, une technique ancillaire ?
Qualité
Qualité d’usage, usage de qualité.
Conduite du changement
Non, ça ne se tassera pas
ou bien avec les autres épisodes !
« Organiser, ce n'est pas mettre de l'ordre, c'est donner de la vie. »
Jean-René Fourtou